Archives mensuelles : septembre 2013

Abbé Guillaume de Tanouarn: « En parlant de “vieille messe”, le pape semble nous condamner au musée »

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« Les traditionalistes peuvent avoir des raisons d’être inquiets puisque, dans ce long entretien, le pape François taxe d’idéologie toute crispation restaurationniste. Il émet par ailleurs un jugement, très implicite certes, mais guère valorisant, de Benoît XVI, lorsqu’il dit que le choix de son prédécesseur d’accorder aux traditionalistes le motu proprio fut “un choix prudentiel, lié à quelques personnes de son entourage”…

e39bbd20d03511ac4a559635c84bf5cbLa femme catholique lit la suite de cet article sur le site de l’Abbé Guillaume de Tanouarn.


Le secret authentique de La Salette

La Question : Actualité Religieuse

Le secret révélé par la Vierge Marie à La Salette,

remis au pape Pie IX le 18 juillet 1851,

a été retrouvé dans les archives de l’ex-Saint-Office.

 

  Beaucoup ne cessent, notamment dans les milieuxsédévacantistes, de citer le secret donné à Mélanie à La Salette par la Vierge Marie selon la version publiée en 1879 avec l’imprimatur de Mgr Zola, évêque de Lecce en Italie. Ce texte, qui est produit et reproduit, commenté et interprété souvent sans grande prudence, était jusqu’à il y a peu de temps, considéré comme conforme au secret écrit par Mélanie Calvatle 3 Juillet 1851 au couvent des sœurs de la Providence à Corenc. Or, même s’il convient d’écrire ceci en tremblant la vérité ayant cependant ses exigences, il n’en est rien, les deux versions diffèrent en quelques points importants, notamment au sujet de la prétendue « éclipse de l’Eglise 

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Journée du patrimoine : LE JOB DE RÊVE : MÈRE AU FOYER ?

 Le nouveau plan de carrière des working mum aux Etats-Unis ? Décrocher un poste de… mère au foyer !

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Un retour en arrière dangereux ?

C’est le constat (étonnant) établi par Meghan Casserly, journaliste de Forbes dans son enquête, publié le 12 septembre sur Forbes.com et intitulé « Is « opting out » the new american dream for working women ? » « Se retirer du marché du travail est-il devenu le nouveau rêve des femmes ? »  Selon la journaliste qui s’appuie sur un sondage réalisé avecTheBump.com, un nombre grandissant de femmes qui travaillent avouent que la manière idéale d’élever ses enfants serait… de lâcher leur job : 84% des femmes qui travaillent et 66% des mères au foyer sont d’accord pour dire que « abandonner sa carrière afin d’élever ses enfants est un luxe financier » et presque la moitié des mères qui travaillent seraient plus heureuses si elles ne travaillaient pas.

Retour en arrière dangereux ? Réaction naturelle de femmes (hyper)actives au bord de la crise de nerfs ? Leslie Morgan-Steiner, l’auteur de « La guerre des mères » l’affirme dans l’article de Forbes : « Je crois que nous assistons à un énorme retour en arrière proportionnel à l’injonction subie pendant des années par les femmes d’être super performantes à la fois à la maison et au bureau ». Too much is too much, les superwomen seraient-elles fatiguées ? Cet éloge du retour à la maison de certaines femmes diplômées, pourtant bien insérées dans leur carrière, est le rebond inattendu du débat relancé outre-atlantique après la publication de l’article provocateur de Anne-Marie Slaughter, conseillère de Hillary Clinton, qui après sa tentative de concilier vie de famille et une vie professionnelle de haute volée a démissionné pour s’occuper de ses ados. Apparemment, Anne-Marie Slaughter a brisé un tabou et libéré la parole de certaines femmes sous pression.

Et en France ?

Et en France ? Les réactions sont mitigées. « Bien sûr que les femmes ne peuvent pas tout avoir ! Il faut en finir avec cette notion culpabilisante. Avoir à la fois une carrière de dingue, une famille parfaite et une vie sociale intense, c’est une illusion et un piège » réagit Margaret Milan, diplômée de Harvard et fondatrice d’Eveil et Jeux, « Le problème est que pour les femmes, ne pas parvenir à « tout avoir, tout le temps » est ressenti comme un échec alors que c’est juste normal. Le choix de Mme Slaughter était raisonnable. Personne ne peut exercer un tel métier, 15 heures par jour, et être tous les soirs chez soi pour dîner avec ses enfants. A quoi s’attendait-elle ? Mme Slaughter met la barre trop haut, comme beaucoup de femmes. » Sophie, 36 ans, responsable marketing dans le luxe, ne dit pas autre chose : « Je suis de plus en plus convaincue qu’on ne peut pas tout avoir. J’ai toujours été une grosse bosseuse mais je me suis rendue compte, après la naissance de mes deux enfants, que mener deux carrières de front avec des horaires de fous n’était pas un modèle tenable. J’ai pris deux ans de congé parental et je ne le regrette pas du tout. Je m’apprête à retravailler mais avec des horaires plus cool. »

Si le modèle (le mythe !) de la superwoman ne fait plus rêver les femmes, le risque n’est-il pas que les femmes « jettent le bébé avec l’eau du bain » en larguant tout, leur travail et leur autonomie avec ? C’est la crainte d’Isabelle Germain du site www.lesnouvellesnews.fr, auteure de « Si elles avaient le pouvoir » (éd. Larousse) : « Cette parole est de nature à intimider les femmes et à leur couper les ailes. Imagine-t-on la même couverture de magazine montrant un homme avec un bébé sur les genoux ? Les femmes ne peuvent pas tout avoir, peut-être, mais les hommes non plus ! Si on admet cette réalité, on a deux options : soit on se contente de choix individuels, de petits arrangements chacune dans notre coin et on n’avance pas sur l’égalité professionnelle, soit on bataille pour faire évoluer la société et le monde du travail afin de rendre la prise en charge de la conciliation entre enfants et boulot plus égalitaire. »

123455xjLa femme catholique a lu cet article sur ELLE.FR

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