Rien ne les disposait à se rencontrer, à s’aimer et pourtant, ils ont formé l’un des couples les plus féconds qui soient, dans l’ordre spirituel et littéraire mais aussi familial.
Jeanne Molbech, danoise et protestante, était la petite-fille distinguée d’un intellectuel romantique qui fut l’un des maîtres de Kierkegaard. Lorsqu’elle vit Léon Bloy pour la première fois dans un salon parisien, il lui fut présenté comme «un mendiant» – comprenez, un parasite -, pourtant,elle sentit aussitôt son cœur voler vers lui. Elle lut Le Désespéré, ils se revirent, passèrent une soirée à discuter. Le lendemain, il lui adressait sa première lettre:
« Il est certain qu’il y a des êtres qui …
La femme catholique a lu cet article sur Le Figaro du 26 octobre 2017
Trouvé sur un Télérama.