Archives mensuelles : novembre 2011

Adoration en réparation pour la christianophobie actuelle

 

Il est important d’inviter les baptisés à la prière de réparation pour les blasphèmes contre Jésus mais aussi d’inviter à la prière pour l’unité des chrétiens. Pour prier à cette double intention, devant le Très Saint Sacrement exposé,

nous vous proposons de vous unir à notre heure sainte,

ce jeudi 24 novembre,

de 20h30 à 21h30

dans tous nos foyers.

Comme chaque jeudi, la prière silencieuse se poursuivra dans la nuit pour tous ceux qui le souhaitent.

Pour ceux qui ne peuvent pas assister à l’heure sainte dans nos foyers,

nous vous invitons à vous unir à notre prière chez vous, avec le texte de l’adoration dirigée (version imprimable) que vous trouverez en pièce jointe ci-dessous.

N’hésitons pas à faire connaître cette adoration afin qu’elle serve pour ce double but ! Diffusons-la !

La femme catholique diffuse cet appel de la part de

L’Institut de la Famille Missionnaire de Notre-Dame


Mariage chrétien et dignité de la femme au Moyen-Âge.

« Una lex de mulieribus et viris »
                                                                  

Contrairement aux idées reçues, la femme, méprisée par les sociétés païennes où polygamie et répudiations faisaient partie des habitudes, est restaurée dans sa dignité à l’époque de la Restauration Carolingienne (742-888), grâce au Christianisme qui affirme l’égalité absolue de l’homme et de la femme dans le mariage.

     Les temps carolingiens eurent ce grand mérite d’établir définitivement la doctrine du mariage canonique ; ils en introduisirent l’usage, élaborèrent une spiritualité conjugale, donnant ainsi son fondement à la famille. Le mariage prit alors le sens, la portée qu’il conserve jusqu’à aujourd’hui. Face à une société germanisée qui laissait l’homme libre de ses entreprises sexuelles, les évêques de l’Empire carolingien, fortement soutenus par la papauté et le pouvoir temporel, mirent en forme la doctrine du mariage chrétien. A la polygamie de fait, à la répudiation de la femme au gré du mari, ils opposèrent l’égalité de l’homme et de la femme dans le mariage : « Il n’y a qu’une loi pour la femme et pour l’homme », l’union monogamique et indissoluble. Dans un monde rural et compartimenté où l’on pratiquait le mariage endogamique, ils combattirent l’inceste. A l’union officieuse, par simple consentement mutuel, ou au rapt rituel de l’épouse, ils opposèrent le mariage en forme canonique précédé des bans, de l’enquête de parenté, de l’autorisation des parents, de la bénédiction du prêtre. Par une pratique quotidienne et quelques procès éclatants, comme celui de Lothaire II, Rome et l’épiscopat carolingien éliminèrent toute forme de divorce, sauf en cas d’inceste de l’un des époux ou de l’impuissance attestée du mari. En parallèle, la législation assura la protection et les droits de l’enfant contre les tentatives d’avortement ou les négligences de ses propres parents. Malgré la résistance des mœurs traditionnelles héritées des sociétés idolâtres, la doctrine du mariage indissoluble prévalait, tandis qu’une législation cléricalisante tendait à assurer le monopole du mariage religieux comme seule forme juridiquement valable d’union entre l’homme et la femme.

« Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église; et s’est livré lui-même pour elle. »   
(Eph V, 25)

     Cet effort réel ne se borna pas aux domaines juridique et liturgique du mariage, mais il aborda également le problème fondamental de la vie des laïcs mariés. De là une spiritualité conjugale se mit en place, sous l’influence d’auteurs qui s’intéressèrent de près à ces questions. Très imprégnés de spiritualité monastique, les clercs insistèrent paradoxalement beaucoup sur la chasteté. Jonas d’Orléans, dans le livre II du De institutione laicali, offre aux laïcs du temps un véritable traité du mariage chrétien, à la fois plus complet et plus nuancé que les monitions de ses contemporains, s’inspirant de la Génèse, des Épîtres de Paul et des écrits de Saint Augustin. Rejetant la théorie naturaliste du mariage, il le définissait par sa finalité : la procréation. Dans cette perspective, l’union charnelle ne ne pouvait être anarchique. Au Lévitique et à l’Ecclesiaste, il empruntait les interdictions liées au cycle de la femme et il ajoutait celles du temps liturgique. Il voulait tenter à travers elles une éducation de la sensibilité, une discipline des sens. Assez psychologue pour mesurer l’inanité d’une morale conjugale fondée sur la seule contrainte, il tenta aussi une éducation du cœur. Avec des accents magnifiques, il exalta l’amour réciproque des époux. Le mari devait être doux et bienveillant pour sa femme comme envers un être plus faible, se montrer plein de tendresse à son égard. Il n’avait aucun privilège dans le ménage : « Il n’est pas permis au mari, ce qui est interdit à la femme » (nec viro licet quod mulieri non licet). Jonas le mettait en garde contre le désordre dans sa propre maison, le concubinage ancillaire étant alors très fréquent. Si le mari méprisait ainsi son épouse, l’aboutissement était chez la femme le désir de quitter son mari, d’où l’ultime mise en garde de Jonas : « Ne donnez pas à vos femmes l’occasion de vouloir divorcer » (nec dare hanc occasionem divortii mulieribus), sous-entendu la version positive : Aimez vos femmes, respectez-les et entourez-les de mille délicatesses, de sorte qu’elles n’aient jamais à se plaindre de vous.

« Gardez donc toujours, ô époux, un tendre, constant, et tout affectueux amour, pour votre épouse.»
       Saint François de Sales

La femme catholique continue de lire cet article ici Vidi Aquam 


Brûlez vos pantalons!

J’ai brûlé mes pantalons comme les féministes brûlèrent, jadis, leur soutien-gorge. En 68, brûler son soutien-gorge était soi-disant un acte symbolique pour dénoncer une oppression de la femme jusque dans ses vêtements ou sous-vêtements. En se débarrassant du soutien-gorge, les féministes se débarrassaient, suivant leurs dires, d’une contrainte, d’une oppression supplémentaire. Comme si c’étaient les hommes qui avaient imposé cet élément de lingerie aux femmes! On pensait ainsi retirer un caractère féminin bien défini. Mais, ôtez le soutien-gorge, reste la poitrine! Une femme reste une femme…Même sans soutien-gorge, une femme ne deviendra pas homme pour autant.

La femme catholique vous conseille de lire la suite de cet excellent article sur le blog FamicathoCatho


Je crois à la communion des saints

Fra Angelico

Frères bien-aimés, veillons avec soin à tout ce qui touche à notre vie commune, « conservant l’unité de l’esprit dans le lien de la paix » par « la grâce de notre Seigneur Jésus Christ et l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit »

(Ep 4,3; 2Co 13,13).

De l’amour de Dieu procède l’unité de l’esprit ; de la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, le lien de la paix ; de la communion du Saint Esprit, cette communion qui est nécessaire à ceux qui vivent en commun… « Je crois, Seigneur, en l’Esprit Saint, en la sainte Église catholique, en la communion des saints» (Credo). Là est mon espérance, là est ma confiance, là est toute ma sécurité dans la confession de ma foi… S’il m’est donné, Seigneur, de « t’aimer et d’aimer mon prochain » (Mt 22,37-39), bien que mes mérites soient de peu, mon espérance s’élève bien au-dessus. J’ai confiance que par la communion de la charité, les mérites des saints me seront utiles et qu’ainsi la communion des saints suppléera à mon insuffisance et à mon
imperfection… La charité dilate notre espérance jusqu’à la communion des saints, dans la communion des récompenses. Mais celle-ci concerne les temps futurs : c’est la communion de la gloire qui sera révélée en nous. Il y a donc trois communions : la communion de la nature, à laquelle s’est ajoutée la communion de la faute…; la communion de la grâce ; et enfin celle de la gloire. Par la communion de la grâce, la communion de la nature commence d’être rétablie et celle de la faute est exclue ; mais par la communion de la gloire, celle de la nature sera réparée en perfection et la colère de Dieu sera tout à fait exclue, lorsque « Dieu essuiera toute larme des yeux » des saints (Is 25,8; Ap 21,4). Alors tous les saints auront comme « un seul cœur et une seule âme » ; et « toutes choses leur seront communes », car Dieu sera « tout en tous » (Ac 4,32; 1Co 15,28). Pour que nous parvenions à cette communion et que nous nous rassemblions dans l’un, « que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la
communion du Saint Esprit soit toujours avec nous tous. Amen ».

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Traité de la vie cénobitique ; PL 204, 544s (trad. Lubac, Catholicisme, p. 308 rev.)