Archives mensuelles : mars 2014

Profession mère au foyer

 

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A moins d’avoir une situation très particulière, faire l’école à la maison implique un parent au foyer. Donc un salaire en moins.

« Après tous les combats des féministes, TOI tu ne veux pas travailler?! »

Les féministes se sont battues pour que nous ayons le choix de travailler ou de rester à la maison.

Mais la « conquête sociale » est presque devenue obligation économique. C’est ça, la liberté moderne de la femme: travaille… ou travaille.

De la profession respectée de mère et d’épouse, nous sommes passées au devoir absolu de tout gérer à la fois: carrière, maison, couple, et enfants.

Vous n’imaginez pas le nombre de femmes autour de moi qui rêvent d’arrêter de travailler pour devenir mère au foyer, mais qui ne le peuvent pas parce que leur mari est terrifié à l’idée de perdre des revenus.

« Mais… tu ne gagnes pas un sou? »

Je n’ai aucun problème avec le fait de ne pas rapporter d’argent. Mon mari travaille pour faire bouillir la marmite. Et moi, je travaille à la maison, à instruire tout ce petit monde.

On se soutient mutuellement, mais chacun son job.

« Sainte Elisabeth Badinter » hurlerait que je suis dépendante de mon mari. Oui, et alors? Ne vaut-on socialement que par le fric que l’on gagne? Et mon mari, n’est-il pas lui aussi dépendant de moi, avec le travail que j’accomplis chaque jour avec les enfants et la maison?

Oui nous pourrions gagner plus d’argent si j’avais un emploi rémunéré. Mais nous aurions aussi plus de dépenses.

Frais de scolarité, cantine, nounou, femme de ménage, augmentation du taux d’imposition, essence, …

On gagne moins, on consomme moins, mais on vit mieux.

Et surtout, le soir, j’ai vraiment la sensation d’avoir été utile. De faire quelque chose qui change la vie de ceux que j’aime.

Forbes a publié récemment un article sur les dix métiers qui rendent le plus heureux, créant la surprise. Les métiers d’altruisme, qui placent l’autre au cœur, arrivent en tête (prêtre, pompier, et kinésithérapeute sont les métiers les plus épanouissants). Ce ne sont pas les métiers les mieux rémunérés, loin de là: ce sont des métiers d’assistance.

Pour être heureux, il faut se sentir utile.

Et quoi de plus utile que d’élever nos enfants?

Le féminisme et l’enfant.

J’ai lu récemment une phrase qui m’a interpellée sur le blog de Pénélope Trunk:

« The big losers in the feminist revolution were kids – now they leave their parents earlier than ever before ».

Les grands perdants de la révolution féministe sont les enfants-dès lors ils ont dû quitter leurs parents plus tôt qu’ils ne l’avaient jamais fait auparavant

Je pense que je n’aurais jamais pu lire une telle phrase dans un média français.

La mode est à la « déculpabilisation ». Il ne faut pas « s’oublier », penser à son bonheur propre, à ce que nous voulons vraiment…

Les divorces fleurissent, personne ne parle de ces milliers d’enfants qui n’ont même plus une maison mais deux, et qui sont partagés comme on se dispute un objet. Les troubles graves se multiplient chez les enfants en garde alternée, mais restent sous silence: il faut « déculpabiliser » les parents.

On parle de « l’enfant roi » mais n’est-ce pas l’inverse? La société est toute entière centrée sur les adultes au contraire. Des adultes qui revendiquent un « droit » à avoir un enfant, pour finalement clamer chaque 3 septembre « enfin débarrassé, vive la rentrée » sur leur statut facebook.

La rage autour de la réforme des rythmes scolaires ne prouve qu’une chose: l’école est devenue une garderie, qui doit s’adapter au planning de parents overbookés.

Faire le choix d’être mère au foyer, c’est un sacrifice financier indéniable. Mais la richesse qu’on y trouve est inestimable: c’est offrir à ses enfants du temps pour jouer, pour apprendre et pour rêver. Une certaine idée du droit à l’enfance.

 

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La femme catholique   a lu cet article sur l’excellant  blog Petitshomeschoolers.

 

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Etre mère au foyer: parce que je le veux bien !

Libérer les femmes? 

 

 


Mercredi des cendres: revenons au Seigneur de tout notre cœur!

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Immutémur hábitu, in cínere et cilício :

ieiunémus, et plorémus ante Dóminum :

quia multum miséricors est dimíttere peccáta nostra Deus noster.

 

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Changeons de vêtements couvrons-nous de cendre et du cilice,

jeûnons et pleurons devant le Seigneur ;

car notre Dieu tout miséricordieux est prêt à nous remettre nos péchés.

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Il est temps de jeûner.

Parfumons nous la tête

et lavons notre visage

 pour que Dieu

soit le seul témoin de notre effort.

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Faites pénitence et convertissez-vous !
Bon et saint Carême à tous, en chemin
vers le Sacrifice salvifique du Seigneur sur la Croix, 
et sa glorieuse Résurrection !