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La Reconquista pour la chrétienté !

La Question : Actualité Religieuse

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Saint Vincent Ferrier, décédé en 1419, fut canonisé en 1455,
il engagea en Espagne les chrétiens à la ferveur,
prêcha la conversion et encouragea le baptême des Juifs et musulmans.

Le combat sous le signe de la Croix !

L’idéologie républicaine, montrant ses limites et nous conduisant droit à la catastrophe en tous domaines, il convient de prendre très au sérieux la vision contre-révolutionnaire, seule capable d’opérer une transformation salvatrice de la situation, ceci avant qu’il ne soit trop tard.

En effet, la société européenne est de toutes parts attaquée et menacée en ses fondements substantiels, de sorte que si rien ne vient rapidement mettre un  terme à cette fatale décomposition, il est certain que demain tout ce qui fit la grandeur séculaire de notre civilisation sera définitivement perdu.

Si nous sommes convaincus que l’avenir ne sera en définitive que ce que Dieu voudra qu’il soit, ou ce…

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Suicide de Dominique Venner à Notre-Dame de Paris

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« Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies.

Je m’insurge contre la fatalitécontre les désirs individuels

qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille,

socle intime de notre civilisation multimillénaire. »

 

Dominique Venner

 (16 avril 1935 – 21 mai 2013) 

Requiescat in pace

Le suicide n’est pas un geste chrétien, et nous ne pouvons que condamner l’acte par lequel Dominique Venner vient de mettre fin à ses jours, ce 21 mai 2013 devant l’autel central, au sein du choeur de Notre-Dame de Paris. Mais il est évident que cette décision, en particulier chez un homme comme lui – dont la connaissance approfondie de l’histoire était remarquable – participe d’une volonté de témoigner d’une situation tragique qui menace l’Occident et risque, si rien n’est fait, d’entraîner le vieux continent à son anéantissement.

La destruction de toutes les institutions sacrées sur lesquelles reposait la civilisation (la famille étant plus particulièrement visée par la récente promulgation de la loi scélérate légalisant le mariage homosexuel), ne pouvant que conduire à l‘effondrement programmé d’un monde lentement édifié et construit depuis des siècles. Ainsi, le geste de Dominique Venner, en forme de symbole radical, le jour de la saint Constantin premier empereur chrétien, va bien plus loin qu’une protestation contre la loi Taubira, comme le confirme d’ailleurs Pierre-Guillaume de Roux, son éditeur : « Je ne crois pas que l’on puisse lier son suicide à cette affaire de mariage, cela va bien au-delà, cet acte a une puissance symbolique extrêmement forte qui le rapproche de Mishima. »

C’est pourquoi, le geste de Dominique Venner, malgré sa distance coupable d’avec l’attitude traditionnelle sur laquelle insiste fortement l’Eglise qui interdit formellement que l’on puisse attenter à sa propre vie qui n’appartient qu’à Dieu, au point de refuser la sépulture chrétienne aux suicidés, s’inscrit dans une volonté de réveil des consciences européennes.

De la sorte, c’est à ce titre, et à ce titre seulement, qu’il importe que nous soyons attentifs à cet acte, sachant que nous entrons dans un phase où, si les populations ne réagissent pas, la transformation de la société en un chaos généralisé, deviendra irréversible, faisant qu’il sera trop tard pour les générations futures d’inverser une situation qui s’imposera à elles comme une détermination inflexible et irréversible, et dont on sait très bien, lorsqu’on se penche sur l’histoire des modèles politiques de l’antiquité à nos jours puisqu’aux mêmes causes répondent toujours les mêmes effets, qu’elle aboutira à rien d’autre, après un temps de domestication et de servitude abominable, qu’au tombeau.

L’acte suicidaire de Dominique Venner, relève donc d’une volonté du refus de l’entreprise destructrice de la civilisation, et de ce point de vue notamment, représente une manière, quoique brutale, éminemment choquante et inacceptable pour la morale chrétienne, de contribuer au combat en défense du projet historique qui présida à l’édification de l’Europe.

Salut à toi, rebelle Chevalier !

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Le Chevalier, la Mort et le Diable, 1513-2013

« Le Chevalier, la Mort et le Diable… Admirable estampe gravée par Dürer en 1513, voici donc exactement cinq cents ans. L’artiste génial, qui exécuta par ailleurs sur commande tant d’œuvres édifiantes, fait preuve ici d’une liberté confondante et audacieusement provocatrice… En ce temps-là, il ne faisait pas bon ironiser sur la Mort et le Diable, terreur des braves gens et des autres, entretenue par ceux qui en tiraient profit. Mais lui, le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, il continue de chevaucher, indifférent et calme. Au personnage du Diable, il n’accorde pas un regard. Pourtant, cet épouvantail est réputé redoutable. Terreur de l’époque, comme le rappellent tant de Danses macabres et de rachats d’Indulgences pour les siècles de purgatoire, le Diable est en embuscade. Il se saisit des trépassés pour les jeter dans les brasiers de l’Enfer. Le Chevalier s’en moque et dédaigne ce spectre que Dürer a voulu ridicule. La Mort, elle, le Chevalier la connaît. Il sait bien qu’elle est au bout du chemin. Et alors ? Que peut-elle sur lui, malgré son sablier brandit pour rappeler l’écoulement inexorable de la vie ? Éternisé par l’estampe, le Chevalier vivra à tout jamais dans notre imaginaire au-delà du temps. Solitaire, au pas ferme de son destrier, l’épée au côté, le plus célèbre insoumis de l’art occidental chevauche parmi les bois sauvages et nos pensées vers son destin, sans peur ni imploration. Incarnation d’une figure éternelle en cette partie du monde appelée Europe [1]. L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous nos yeux, ont voulu la mort de l’Europe, notre civilisation millénaire, sans laquelle je ne serais rien. »

 Dominique Venner

Notes

  1. Un insoumis du XXe siècle, l’écrivain Jean Cau, lui a consacré l’un de ses plus beaux essais, Le Chevalier, la Mort et le Diable, publié aux Éditions de la Table Ronde en 1977. Face à la Mort, il imagine ces mots dans la bouche du Chevalier : « J’ai été rêvé et tu ne peux rien contre le rêve des hommes »

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L’Empereur Constantin 1er dit le « Grand »

(vers 275 à 337 après J.-C.)

Lire :

COMMENT PEUT-ON ÊTRE CHRÉTIEN ?

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La femme catholique remercie le site LA QUESTION pour cette analyse